ce que j'ai pu donner
m'a donné en retour

ce que j'ai pu aider
m'a aidé en retour

et les retours ont cherché
à retourner à rebours.
sous les coups de cloches
de midi à minuit,
on entend chanter les loups.
ici quand les montagnes frémissent
mon ventre tremble en dedans.
je ne sais ni où je suis
ni où le vent me mène,
mais mon cœur se porte lui-même,
comme attaché à ses propres chaînes.
je ne veux ni remord ni regret,
juste du pardon et de la peine,
des petits bouts de joie à disperser,
de ce que je récolte, je sème.

Eric, argentique

Vincent

un chat et un matou

Tant de gratitude ce soir, pour les hommes que j'aime. Pour les hommes qui tiennent à moi, qui pensent à moi, qui veillent sur moi. Aussi bienveillants les uns que les autres, doux, intelligents, passionnés.



       amoureux de l'amour
                      amoureux de la vie
                                    amoureux tout court 


Je partage avec eux
         plus que des baisers.
                   Une tasse de thé, une sieste dans l'herbe, une balade dans les montagnes, un poème d'été, une chanson à 6 cordes, un feu en hiver, des mots d'une autre langue

                               et des sourires par milliers

Amours,
     que dieu nous bénisse,
grâce à vous j'ai la foi, et à la fois la faim et la satiété,
j'ai la confiance, la curiosité, la sécurité.

Amours,
mon navire est grand
pour tous vous accueillir
et le voyage est long,

toujours,
dans ce vaisseau fécond
nous pourrons nous nourrir

 Sometimes I think I see your face in improbable places

fibre

fibre
volatile
fibre
sur un nuage
fibre
fait fi des tensions
fille des airs
libre
fibre
une belle onde
de lumière
ivre
la vie sans
fil
vibre
sincère
lune d'hier
belle de lierres
libre

Jusqu'aux bouts des doigts,
La fleur prête sa bouche.
Antre en cœur lèvres en fleur
S’émousse le lys en secousses.
Là où monte la sève
Le jour se lève
Sur les lèvres d’Ève.
En demi-lotus, elle presse contre son sein
Des pétales en plus, florilingus.
Ouvre grand, ma rose, ma liseuse d'or,
Sur toi je me penche et j'arrime mon voilier,
Sur ton corps en prose je mords.
Humide est ton chemin de soie,
Que j'arpente en chantant, trouve la voie.
Je parle avec toi une langue qui nous bénit,
Et des deux c'est moi qui me languis,
D'entrer dans l'eau qui frémit.

Un murmure
traverse
les parois
à travers les rivières.
Il dévaste les plaines
- pleines
de sables -
Son ombre
grandit
sur la mer
mais la mer,
elle,
se tait
sous les terres.


Et la danse
reste la danse
sous une lune
inondée
de lumière.
Elle la danse
- restes là, danse
sous une -
l'une, inondée
de lumière.


Elle part là bas,
sous un ciel gris,
elle reste enterrée
entre les nuages
et la prière
pour faire venir à elle
les sens du voyage,
les cris de Éther.


Cheveux de feu
sous une pluie fine,
- flamme dans le brouillard -
attrape la ! la taille
fine.
Les lèvres mouillées
et la bouche en cœur,
" pour toi je ferai
le pire et le meilleur "


Dessus il y à le
vêtement
et dessous il y à
le vent, tenant
ce corps
fragile
et son appétit
tyran.


Une pluie pour la nuit
et un vent pour l'instant