Choses discrètes, amours discrets
Rues timides
Reflets, ombres
Les timidité de la rue
- Les choses qu'on voit que dans un second temps -
Des fois il ya des choses quon nz voit pas qui sonr sous nos yeyx
Et des fois y a des choses quon regarde, et on fait pas gaffe a ce qu'il y a a l'intérieur
La vitrine dune vi(ll)e
Les ombres parlent
Les reflets aussi
Mais aussi les retros, les vitres, les lunettes, les yeux, les murs.h
Tout parle, tout s'exprime
Il y a des choses qui n'osent pas se montrer directement, des choses timides. Alors il faut les lire entre les ombres, les reflets, les mirroirs... il faut les lire autrement.
Ces choses là des fois, sont fatiguées d'être regardées.
Allons voir ailleursn
J'apprécie cette discrétion, cette timidité dans le langage
Si tu regardes l'ombre d'un arbre,
Alors tu en vois l'essence. Tu y vois sa forme totale qui se dessine dans lespace. Car l'arbre ne peut bouger, il est enraciner dans la terre, mais l'ombre elle, prend tout, peut sinstaller sur un mur, sur le pavé, sur toi, sans jamais changer. Infaillible ombre, et impalpable.
Des fois tu verras des nuages sur des fenêtres, même des fenêtres sur des fenetres! A travers les reflets cest les vies qui se touchent. Tu men diras des nouvelles.
Ai soif de voir de loin, de tout prêt, et entre les deux. De voir derrière, devant. De tout voir quand il n'y a rien , de rien voir qiand il y a tout.
Dessiner avec tes yeux des formes sur les pare brise, faire se croiser les mondes avex ton imagination, donner un sens a tout ca, car il n'y en pas.
Car tout ce qui te parle ne parle qu'à toi. Tout ces murmures jetés dans l'environnement, ce ne sont que tes pensées faisant écho dehors.
Les reflets te parlent, car ils projettent le dedans de toi sur les facades du monde.
Un double jeu perilleux,
Voir même vertigineux
Le spectacle, le decor et l'envers du decors.
Et puis il y a aussi la lumière,
Qui éclate les couleurs et les formes.
Qui s'insinue,
La lumière c'est le negatif de l'ombre,
Elle passe partout, elle diffuse.
Elle aussi elle dessine elle surtout elle permet tout de vivre
Car sans lumière point d'ombre
Point de reflets
Point de dessins
Point d'écriture
J'y vois dans tout ca de lemotif,
Le monde émotif
Qui communique
D'un langage sans matière palpable
Et qui me rend
Particulièrement sensible.
Arrive tu a observer tout ce qui te desine?
La lumière sur ta peau, les zones obscurité, la matière, l'espace que tu prends autour de toi, et l'espace qui te prend aussi. Si tu vas loin, tu pourrais voir l'aura, ou la sentir. Certaines personnes disent qu'elles y arrivent. Et toutes les choses de l'extérieur qui se reflètent sur toi. Un monde t'etreint continuellement.
Je crois que des fois ce que j'aime le plus chez toi, c'est comment ton corps s'exprime dans ce flot infini de matérialités superficielles. Comment tu te defends, sans le savoir, dans lombre comme dans la lumière, comment tu prends ta place ici, comment tu jettes tes réflections, tes opacités. Ce que tu parais et ce que tu transparais, ce que tu montres et ce que tu habites, intérieur et extérieur sont des mirroirs l'un comme l'autre,
Du monde qui te fait naître à chaque instant.
Toi aussi tu as des timidités, et c'est que j'aime le plus chez toi, car elles touchent les miennes, comme les nuages sur la fenêtre, elles viennent embrasser un monde qui ne leur appartient pas, mais qui ont en commun le hasard du sensible, l'infaible ombre du coeur.
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