encore un peu vient là la semence les risques à prendre lors du voyage éphémère la vie les nuages le parfum de la jeunesse l'air entre les cheveux le froid qui fait pleurer les yeux l’abîme où tout se joue ton cœur où tout s'abîme où tout se froisse où tout se broie et moi suis là et j'attends que le voyage commence que tout se passe être amoureuse comme au printemps comme au premier jour une naissance où le lait jaillit de la fleur un corps à prendre où la peau est en fleurs ça donne ça la vie la mort le soleil couchant sur tes yeux et tes cheveux que je voudrais caresser à nouveau sentir ton odeur et cette transpiration saisissante mais le monde prend sa pause et mon temps se dépose hors de la stratosphère mon souffle démunie s'aère ça fait la fière mais ça n'en mène pas large il me suffit juste pourtant d'une étreinte pour que tout s'efface